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La FFPLUM a reçu le feu vert de la DGAC pour former une dizaine de pilotes sur des hélicoptères répondant aux exigences de la future Classe 6 ULM.
Le 15 septembre 2010, la FFPLUM et la DGAC se sont mises d’accord sur les modalités d’expérimentation de la future Classe 6 ULM relative aux hélicoptères ultra-légers. Il a été décidé qu’une dizaine de pilotes ab-initio allaient être formés par deux ou trois instructeurs, à l’aide de deux machines (sans doute un Kompress et un Kiss). L’objectif est d’amener ces pilotes au brevet en moins de six mois. Cette expérimentation devrait débuter mi-octobre 2010. Dominique Méreuze l’a répété lors du salon de Blois, début septembre 2010, l’objectif de la FFPLUM est l’officialisation de la Classe 6 avant l’été 2011. « En parallèle de cette expérimentation, nous allons travailler sur les textes réglementaires. Le temps du débat sur le bien fondé de la démarche est clôt », affirme-t-il. « La FFPLUM et la DGAC sont d’accord pour créer une classe spécifique ULM. Nous en sommes désormais aux modalités pratiques d’expérimentation ».
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- Modèle Kiss 209M de Fama (masse à vide : 288 kg)
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L’expérimentation aura lieu dans le sud-est de la France, dans la région de Marignane. Sur les huit instructeurs qui se sont portés volontaires et possédant à la fois une qualification ULM et hélicoptère, deux ou trois devraient être retenus en fonction de leur disponibilité sur la période. A noter qu’ils participeront bénévolement à cette expérimentation. En revanche, les élèves payeront leurs heures de vol. Un échantillon représentatif de la population ULM est en cours de constitution : pilotes ULM, femmes, jeunes, handicapés, débutants, etc. Les candidats seront choisis parmi les 560 qui se sont déclarés intéressés à la suite de l’enquête menée par la FFPLUM. La formation sera organisée sous forme de stages pour plus d’efficacité. Le temps est compté.
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- Le CH-7 Kompress (masse à vide 275 kg)
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Les discussions ont officiellement débuté il y a 18 mois, mais le dossier est dans les tuyaux depuis bien plus longtemps encore. En Italie, cette classe existe depuis plus de 15 ans. En France, c’est désormais l’affaire de quelques mois. Toutefois, le président de la FFPLUM est catégorique : cette classe verra le jour « qu’à la seule condition que toutes les règles propres à l’ULM soient respectées ». Pas question pour lui que l’administration introduise des restrictions ou des exigences supplémentaires. Il peut y avoir des spécificités quant à la maintenance et à la formation comme cela est le cas avec les autres classes existantes, mais en ce qui concerne le brevet, le maintien de la compétence, la visite médicale, … tout ce qui est le fondement même de l’aviation ultralégère, « il n’y a pas pour moi de discussions possibles », clame-t-il.
A Blois, il s’est dit confiant. La DGAC est selon lui sur la même longueur d’onde que la Fédération. C’est en effet l’un des dossiers que porte personnellement Patrick Gandil, le directeur général de la DGAC. Si ce dernier devait sauter à la faveur du remaniement ministériel annoncé, il faut souhaiter que le dossier sera suffisamment avancé pour que son successeur ne le remette pas en question et se contente, au contraire, de le mener à son terme dans les délais convenus avec la FFPLUM.
Gil Roy
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