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Le lot des chipolatas produit en avril 2009. Les Guérandais ont trouvé la molaire plombée sur pivot à l'intérieur d'une des saucisses.
Le producteur de la chipolata s'est exprimé, hier. Il souhaite entrer en contact avec le couple de Guérandais qui a fait la découverte.
L'usine a bien fabriqué cette barquette de vingt chipolatas sous la marque Émile Vanel (lot no 51010, produit en avril 2010). Claudine et Jean-Paul Dosset, 61 ans, ont acheté la barquette, qu'ils ont congelée. Mais la société estime« impossible » qu'une dent complète soit restée après fabrication.
Le service qualité et le directeur Cédric Loyer expliquent : « La viande est passée au travers d'un couteau et d'une grille de broyage pour obtenir des morceaux de viande d'une granulométrie de 13 mm. » Seconde étape,« cette viande passe ensuite dans un cutter. Pour obtenir une granulométrie finale de 4 mm. »
Après la mise en boyau, les saucisses sont conditionnées « puis traversent automatiquement un détecteur de métaux avant d'être expédiées ». Pour la direction, « il est impossible que cette dent n'ait aucune marque de cisaillement et qu'elle n'ait pas été perçue par nos détecteurs de métaux. »
Le fabricant souhaite « entrer en contact » avec la victime afin « d'avoir des renseignements complémentaires ». Les époux guérandais aussi ! Ils ont adressé une lettre recommandée à la société. En attendant, hier soir, ils demeuraient refroidis par leur trouvaille. « Ce midi, on a mangé du poisson... »