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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 22:21

L'aventurier Jean-Louis Etienne, qui a décollé lundi matin à 6h10 de l'île du Spitzberg, dans l'océan Arctique, à bord d'un ballon, pour la première traversée en solitaire de la banquise, avait parcouru vers 20 heures près de 200 kilomètres en ligne droite.

A la de l'expédition «Generali Arctic Observer», le baroudeur navigue en moyenne à 300 mètres d'altitude avec sa «rozière» gonflée à l'hélium et au gaz chaud, celui qui alimente d'ordinaire les montgolfières. Durant l'après-midi, il est même descendu jusqu'à 100 mètres, flirtant un peu trop avec les glaçons, visiblement distrait par un appel sur son téléphone satellitaire.

 

«La prise en main est un peu difficile car il doit souvent monter et descendre. Il rame parfois pour capter les bons vents qui ne sont pas nombreux», explique-t-on dans l'entourage du médecin-explorateur, âgé de 63 ans. Sa vitesse de croisière devrait s'accélérer à partir de mardi midi. Il pourrait atteindre le pôle Nord, situé à 1300 km du Spitzberg (territoire géré par la Norvège), entre mercredi soir et jeudi. Pour s'orienter dans les cieux glacés, Jean-Louis Etienne est guidé au sol, depuis le QG de à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au siège de son sponsor, par Christophe Houver, coordinateur de vol déjà auteur d'une traversée de l'Atlantique en ballon, et par Luc Trullemans, «magicien belge des vents», routeur par le passé des aventuriers Bertrand Piccard et Steve Fossett.
 

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